Florence Poirier-Nkpa
Florence Poirier-Nkpa vit et travaille à Saint-Martin en Caraïbes depuis 2006. Son travail ne traite pas spécifiquement de ses origines, de décolonisation, ni de son genre ou de questions d’environnement, car lorsqu’elle s’interroge sur le dessin, une peinture, une photographie de performance ou une réplique de film, l’oeuvre de l’autre devient le point de départ d’un discours souvent engagé. De toutes époques et styles confondus, elle peut choisir l’oeuvre d’Ernest Pignon Ernest Pulcinella (1993), pour raconter la Chronique d’une sentence annoncée d’un monde qu'elle considère comme hermaphrodite, au point de se reproduire lui-même, à l'identique et à l’infini ; tout comme elle peut critiquer ironiquement le symbole Adinkra ghanéen Sankofa en lui demandant où est passé le trésor de notre futur alors qu’elle revisite la gravure Haeresis Dea (1589) de Antonius Eisenhoit. Avec le dessin, la linogravure et l’installation elle cherche sans cesse des prétextes à la narration avec des propos qui s’entrechoquent, pour souligner ce qui rend nos vies complexes et contrastées. Ces citations d’œuvres sont rarement gravées de façon littérale ; mais plus souvent en faisant des allusions, des commentaires, des critiques, des remarques. L’estampe est un médium incontournable pour elle qui estime écrire des « Chroniques ». Elle aime penser qu'elle diffuse sous forme de feuillets imprimés des anecdotes, des idées, des faits importants, divers ou marquants pour que l’on s’en souvienne encore ou qu’on les oublie.
Florence Poirier-Nkpa vit et travaille à Saint-Martin en Caraïbes depuis 2006. Son travail ne traite pas spécifiquement de ses origines, de décolonisation, ni de son genre ou de questions d’environnement, car lorsqu’elle s’interroge sur le dessin, une peinture, une photographie de performance ou une réplique de film, l’oeuvre de l’autre devient le point de départ d’un discours souvent engagé. De toutes époques et styles confondus, elle peut choisir l’oeuvre d’Ernest Pignon Ernest Pulcinella (1993), pour raconter la Chronique d’une sentence annoncée d’un monde qu'elle considère comme hermaphrodite, au point de se reproduire lui-même, à l'identique et à l’infini ; tout comme elle peut critiquer ironiquement le symbole Adinkra ghanéen Sankofa en lui demandant où est passé le trésor de notre futur alors qu’elle revisite la gravure Haeresis Dea (1589) de Antonius Eisenhoit. Avec le dessin, la linogravure et l’installation elle cherche sans cesse des prétextes à la narration avec des propos qui s’entrechoquent, pour souligner ce qui rend nos vies complexes et contrastées. Ces citations d’œuvres sont rarement gravées de façon littérale ; mais plus souvent en faisant des allusions, des commentaires, des critiques, des remarques. L’estampe est un médium incontournable pour elle qui estime écrire des « Chroniques ». Elle aime penser qu'elle diffuse sous forme de feuillets imprimés des anecdotes, des idées, des faits importants, divers ou marquants pour que l’on s’en souvienne encore ou qu’on les oublie.